Bercés par les accents chantants de la voix de McConaughey, on plonge avec Jeff Nichols dans l'ambiance chaude et moite du Mississipi. Mud est un film qui nous porte comme le fleuve, vers la sortie de l'enfance.

Récit initiatique où, entre amour et désillusions les rôles s'inversent et le héros adulte grandit et se découvre au contact de deux gosses déjà trop matures. Un film presque parfait, dont la formidable envergure est empreinte de liberté !

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Mud, Jeff Nichols (sortie le 1er Mai 2013)
Avec Matthew McConaughey, Reese Witherspoon, Tie Sheridan, Jacob Laufland, Sam Shepard - USA - 2h10

Synopsis

Ellis et Neckbone, 14 ans, découvrent, un homme réfugié sur une île au milieu du Mississipi. C’est Mud : un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. C’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher, pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents. Très vite, Mud met les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud. A-t-il vraiment tué un homme ? Est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?

Le procédé d'animation des objets et maquettes est plein de fantaisie mais tous ces décors et accessoires en carton-pâte mettent il me semble une distance avec les personnages (globalement assez agaçants), qui rend impossible toute empathie à leur égard. Au lieu de s’imprégner de cet univers et plonger dans leur histoire, on voit ça de loin, certes sans ennui mais d'un œil détaché. Et pour une histoire d'amour potentiellement aussi poignante, c'est bien dommage.

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L'Ecume des jours, Michel Gondry (sortie le 24 avril 2013)
Avec Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy - France - 2h07

Synopsis

L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.

Un petit bijou méconnu découvert récemment : En Quatrième Vitesse est un film noir singulier qui se démarque par son absence de romantisme (comprendre le romantisme artistique et non le romantisme cucul-sentimental!). Le héros est pourtant bien détective privé mais il n'est ni torturé ni sombre, c'est juste un beau gosse musclé, violent et opiniâtre. L'enquête réserve elle aussi bien des surprises, dont on déroulera le fil jusqu'à une fin tout bonnement incroyable, entre Boîte de Pandore et menace nucléaire. Un film brut, à la mise en scène rageuse, qui vous captivera dès les 1eres minutes ! Un autre DVD à découvrir absolument !

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En Quatrième Vitesse (Kiss Me Deadly), Robert Aldrich (sortie le 18 mai 1955)
Avec Ralph Meeker, Marian Carr, Juano Hernandez, Albert Dekker - USA - 1h46

Synopsis

Sur une route en pleine nuit, une femme court, désemparée, cherchant à interpeller les voitures qui passent. Elle obtient en forçant le passage qu'un conducteur la prenne. La femme est recherchée mais le conducteur, plus intrigué que suspicieux, consent à la couvrir et l'emmener à destination.

Ils sont malheureusement tous deux interceptés. L'homme réchappe de peu à la mort mais sa passagère n'a pas cette chance. Sur son lit d'hôpital, ses derniers mots le hanten.

Russ Meyer nous offre une série B sauvage complètement défoulatoire, qui réunit les 3 vecteurs d'un succès assuré (vitesse, violence et femmes) pour mieux en détourner les codes.

Ici, trois héroïnes dans leurs bolides écument le désert de Californie et tapent un peu dans le lard des bonshommes qu'elles croisent. Le film détonne dans le paysage cinéma des 60's et n'a pas marché à sa sortie. Mais il inspire aujourd'hui des pointures du genre comme John Waters ou Tarantino, qui parle d'ailleurs d'en réaliser un remake (joie!).

En bref, un grand classique du cinéma de genre (pour public averti).

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Faster Pussycat, Kill Kill, Russ Meyer (sortie le 24 avril 1985)Avec Tura Santana, Haji, Lori Williams - USA - 1h24

Synopsis

Trois femmes sauvages, dans trois somptueuses voitures, décident de former un gang et se livrent à des pillages meurtriers. Elles kidnappent et droguent la petite amie d’une de leurs victimes et se cachent dans un ranch isolé appartenant à un vieil homme infirme qui vit avec ses deux fils. Cet homme détient et cache une grosse somme d’argent. Les trois femmes tentent de séduire les deux fils afin de découvrir où est le butin.

Avec Promised Land, Gus Van Sant aborde avec finesse et recul le sujet de la pauvreté et la pression industrielle sur les petites communautés rurales en perdition.

Un film très classique dans sa composition et son écriture, qui porte une vision lucide et sans manichéisme où chacun essaie de s'en sortir du mieux qu'il peut. L'exploitation du gaz de schiste n'est ici qu'un prétexte (le contexte écolo reste en toile de fond) pour appréhender une Amérique fragile en quête de repères.

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Promised Land, Gus Van Sant (sortie le 17 avril 2013)
Avec Matt Damon, Frances McDormand, Rosemarie DeWitt, John Krasinski - USA - 1h46

Synopsis

Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur lucrative proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment. Ce qui s’annonçait comme un jeu d’enfant va pourtant se compliquer lorsqu’un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste qui affronte Steve aussi bien sur le plan professionnel que personnel…

Soderbergh tourne dans tous les sens en ce moment et avec ses trois sorties en à peine un an, a déjà traité pas mal de genres... Pour Effet secondaires, il investit le thriller, et il le veut cérébral ! Une plongée dans la psychiatrie et la manipulation qui insuffle le doute avec doigté. Personnages et spectateurs sont les pantins d'une intrigue à ficelles et à ressorts par laquelle on se laisse happer sans résistance. Efficace et ingénieux !

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Effets secondaires (Side Effects), Steven Soderbergh (sortie le 3 avril 2013)
Avec Channing Tatum, Marion Cotillard, Jude Law, Rooney Mara, Catherine Zeta-Jones - USA - 1h46

Synopsis
Le monde d'une jeune femme s'éclaircit quand un médicament prescrit par son psychiatre a des effets secondaires inattendus.

J'ai toujours été fascinée par les bruitages et effets sonores au cinéma, encore plus par les coulisses !

Berberian Sound Studio nous plonge dans le secret d'un studio de bruitages italien des 70's, autour d'un film gore qu'on ne découvrira que grâce à ses effets sonores !

Si la méthode est savoureuse et originale, elle s'essouffle toutefois assez vite et finit par nous laisser sur notre faim. Entre horreur fantasmée et plongée dans la psyché torturée de ses personnages, BSS déroute et laisse perplexe.

Mais ne chose est sûre : vous ne regarderez plus les pastèques de la même façon...

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Berberian Sound Studio, Peter Strickland (sortie le 3 avril 2013)
Avec Toby Jones, Cosimo Fusco, Eugenia Caruso, Susanna Capellaro, Antonio Mancino - GB - 1h32

Synopsis

1976 : Berberian Sound Studio est l'un des studios de postproduction les moins chers et les plus miteux d'Italie. Seuls les films d'horreur les plus sordides y font appel pour le montage et le mixage de leur bande sonore. Gilderoy, un ingénieur du son naïf et introverti tout droit débarqué d'Angleterre, est chargé d'orchestrer le mixage du dernier film de Santini, le maestro de l'horreur. Laissant derrière lui l'atmosphère bon enfant du documentaire britannique, Gilderoy se retrouve plongé dans l'univers inconnu des films d'exploitation, pris dans un milieu hostile, entre actrices grinçantes, techniciens capricieux et bureaucrates récalcitrants. À mesure que les actrices se succèdent pour enregistrer une litanie de hurlements stridents, et que d'innocents légumes périssent sous les coups répétés de couteaux et de machettes destinés aux bruitages, Gilderoy doit affronter ses propres démons afin de ne pas sombrer…

Une ambiance visuelle et sonore franchement formidable et un Tom Cruise comme toujours excellent (mais alors surgonflé par contre : faudrait voir à arrêter le dopage aux hormones, ça ressemble plus à rien à force...) font d'Oblivion l'un des meilleurs films SF depuis un sacré bout de temps.

Dommage simplement qu'il ait fallu coller une romance un peu con-con là-dessus. Loin d'apporter des éléments pertinents, ça fait plutôt diversion sur l'intrigue de base, vraiment bien ficelée au demeurant.

A voir en tout cas, ne serait-ce que pour les images ! (Et même en VF ça vaut le détour).

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Oblivion, Joseph Kosinski (sortie le 10 avril 2013)
Avec Tom Cruise, Olga Kurylenko, Andrea Riseborough, Morgan Freeman - USA - 2h06

Synopsis :

En 2045, alors que la Terre a été dévastée par des aliens, la population humaine vit au dessus des nuages. À la surface, Jack, un réparateur de drones, témoin d'un crash, voit sa vie bouleversée...

Cette nouvelle version de Jack et le haricot magique, l'un de mes contes préférés, n'apporte malheureusement pas grand chose. Le scénario, remanié pour s'orienter vers un public de préados, n'est pas complètement dénué d'intérêt mais manque cruellement de profondeur et surtout d'aventure, bon sang !!

Singer patauge un peu au milieu de ses géants mous et Jack roucoule plus qu'il ne chasse grand monde. Ça reste toutefois plaisant, notamment grâce aux interprètes qui s'en sortent bien.

A voir éventuellement en famille (+10ans) en évitant la 3D !

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Jack, Chasseur de Géants (Jack The Giant Slayer), Bryan Singer (sortie le 27 mars 2013)
Avec Nicholas Hoult, Stanley Tucci, Bill Naghy, John Kassir, Ewan McGregor, Eleanor Tomlinson - USA - 1h50

Synopsis

Au temps du Roi Arthur, Jack est un jeune fermier vivant dans les Cornouailles. Il doit alors combattre des géants pour sauver une princesse...

The Place Beyond the Pines, triptyque (comme souvent) très inégal, s'en sort surtout grâce à sa 1ere partie inspirée et magnifique, éclairée par la grâce d'un Ryan Gosling qui décidément crève l'écran à chaque apparition. Les deux autres volets paraissent bien fades en comparaison, notamment celui de Bradley Cooper qui peine à faire décoller son personnage. La mise en scène, en particulier les plan aériens beyond the pines, est vraiment une réussite et l'ensemble parvient à prendre malgré tout une belle cohérence grâce à la partie finale. Cianfrance est décidément un réalisateur à suivre.

♥♥♥

The Place Beyond The Pines, Derek Cianfrance (sortie le 20 mars 2013)
Avec Ryan Gosling, Bradley Cooper, Eva Mendes, Ray Liotta, Rose Byrne, Dane DeHaan - USA - 2h20 

Synopsis

Cascadeur à moto, Luke est réputé pour son spectaculaire numéro du «globe de la mort». Quand son spectacle itinérant revient à Schenectady, dans l’État de New York, il découvre que Romina, avec qui il avait eu une aventure, vient de donner naissance à son fils… Pour subvenir aux besoins de ceux qui sont désormais sa famille, Luke quitte le spectacle et commet une série de braquages. Chaque fois, ses talents de pilote hors pair lui permettent de s’échapper. Mais Luke va bientôt croiser la route d’un policier ambitieux, Avery Cross, décidé à s’élever rapidement dans sa hiérarchie gangrenée par la corruption. Quinze ans plus tard, le fils de Luke et celui d’Avery se retrouvent face à face, hantés par un passé mystérieux dont ils sont loin de tout savoir…

Sous ses airs de Thriller, Mystery est en réalité un film sur la force destructrice de l'amour. On suit deux couples qui se déchirent et plongent dans un tourbillon de rancoeur qui va les emporter. L'angle et la narration sont originaux et valent le détour ; le reste (la mise en scène, l'interprétation) fait malheureusement preuve d'un regrettable manque d'envergure.

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Mystery, Lou Ye (sortie le 20 mars 2013)
Avec Hao Lei, Xi Qi, Hao Qin - Chine - 1h42

Synopsis

Jie est mariée avec Yongzhao qui mène une double vie. Un jour, elle le surprend entrer dans un motel avec une jeune fille. Le corps de cette jeune fille est retrouvée, plus tard, sur le bord de l'autoroute. Feng, l'officier en charge de l'enquête, refuse de croire au décès accidentel de la jeune fille...

Les amants passagers, parenthèse "joyeuse" et colorée d'un Almodovar étrangement loin de ses thèmes de prédilection, n'est pas une franche réussite...

On conçoit bien le symbolisme sous-jacent (rupture entre les classes, incertitude quand à l'avenir, poudre aux yeux et diversion des puissants,...) mais l'impression que tout cela est traité par-dessus la jambe sans grande conviction plombe vite l'ambiance et provoque un ennui, inédit avec le grand Pedro !

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Les Amants Passagers (Los amantes pasajeros), Pedro Almodovar (sortie le 27 mars 2013)
Avec Penelope Cruz, Antonio Banderas, Paz Vega, Carlos Areces, Lola Duenas, Carmen Machi, Cecilia Roth - Espagne - 1h31 

Synopsis

Des personnages hauts en couleurs pensent vivre leurs dernières heures à bord d’un avion à destination de Mexico. La vulnérabilité face au danger provoque une catharsis générale qui devient le meilleur moyen d’échapper à l’idée de la mort. Sur fond de comédie débridée et morale, tous ces personnages passent le temps en faisant des aveux inattendus qui les aident à oublier l’angoisse du moment et à affronter le plus grand des dangers : celui que chacun porte en soi.

Alors je suis allée voir Les Coquillettes en toute innocence, après avoir entendu Sophie Letourneur dire à la radio qu'elle en avait marre qu'en France on associe "comédie" et "mal écrit" et qu'elle voulait faire un film drôle, un film féminin et un film bien écrit. Alors moi forcément, j'ai pensé "Bridesmaids" et jme suis dit BINGO !!

Et nous voilà donc devant ce film drôle et féminin et bien écrit, à trouver le temps long (à vrai dire quand un film d'1h15 parait long, c'est que ça coince aux entournures un peu), et à s'ennuyer ferme. Au final, Les Coquillettes, ça doit être un chouette film pour les gens qui étaient au festival de Locarno. Une sorte de private joke entre "gens du cinéma" un peu chiante et dont on se sent complètement exclus.

Alors c'est pas nul hein... mais ça sert à rien qu'à se regarder le nombril (enfin celui de Letourneur quoi).

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Les Coquillettes, Sophie Letourneur (sortie le 20 mars 2013)
Avec Sophie Letourneur, Camille Genaud, Carole Lepage, Julien Gester, Louis Garrel - France - 1h25

Synopsis

Le cinéma, ce n’est pas toujours tapis rouge et petits fours. Parfois, c’est seulement « Coquillettes » ! Trois filles en mal d’amour partent en virée dans un festival en Suisse : Sophie, midinette, est obsédée par le seul acteur connu du festival, Camille, romantique, rêve d’une histoire d’amour impossible et Carole, pragmatique, a juste « envie de baiser ».

Et comme non, je ne vais pas voir que des navets, je vous recommande chaudement Stories we tell, un beau film documentaire sur un secret de famille. Il étudie la façon dont la vérité se construit, fragmentaire au fil des récits portés par chacun, et la façon dont cette vérité impacte nos vies.
C'est à la fois très personnel et quasi universel ; un film sobre et touchant.

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Stories we tell, Sarah Polley (sortie le 27 mars 2013)
Avec Sarah Polley - Canada - 1h48

Synopsis

Sarah Polley a une famille (presque) normale… Et presque comme toutes les familles, la sienne cache un secret. Quand Sarah le découvre, alors qu'elle est déjà une actrice nominée aux Oscars et une réalisatrice reconnue, elle décide de se lancer à la recherche de la vérité. Mais quelle vérité ? Celle de ses parents, acteurs comme elle, celle de ses frères et sœurs, celle des amis d'antan ? Jouant les détectives avec une ironie et un naturel désarmants, elle va démêler sous nos yeux la pelote de toutes ces histoires qu'on raconte, et auxquelles on finit par croire. La légende familiale se construit alors sous nos yeux, entre faux-semblants et sincérité, humour et tendresse. A la frontière de plusieurs genres cinématographiques, tordant le cou aux clichés du documentaire et du cinéma vérité, cette œuvre inclassable et si personnelle mêle souvenirs et fiction, mystères et fausses pistes, mensonges et révélations. Bref, l'histoire d'une famille comme les autres !

Hop, un navet de plus !
Mais celui-ci avait de quoi dérouter : d'un côté le sujet faisait peur mais de l'autre il y a Sam Raimi, capable de bonnes choses et puis Rachel Weisz dont la filmo inspire confiance (La Momie était certes un indice...).

Malheureusement, après une première partie (longuette) de bonne augure, on bascule dans un monde (rose-flashy qui crame la rétine) complètement premier degré, surjoué, surligné, tournenboucle. Calibré en somme pour les tous-petits, à cet âge où l'on aime la répétition...

Bref, une intrigue complètement couillonne qui provoque rapidement l'indifférence et puis des décors tellement laids qu'ils ne parviennent même pas à capter le peu d'attention qu'il nous reste. C'est dommage car on sent malgré tout le potentiel inexploité...Petite

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Le Monde Fantastique d'Oz (Oz: The Great and Powerful), Sam Raimi (sortie le 13 mars 2013)
Avec James Franco, Mila Kunis, Rachel Weisz, Michelle Williams, Zach Braff - USA - 2h07

Synopsis :

Quand Oscar Diggs - un obscur magicien à l’éthique douteuse - se retrouve propulsé du poussiéreux Kansas au luxuriant Pays d’Oz, il pense que la gloire et la fortune s’offrent enfin à lui. Sa rencontre avec trois sorcières, Theodora, Evanora et Glinda va pourtant tout remettre en cause car aucune d’entre elles est convaincue qu’il correspond bien au grand sorcier que tout le monde attendait. Traitant à contrecœur les problèmes rencontrés par les habitants du Pays d’Oz, Oscar va bientôt découvrir en qui il peut avoir confiance et de qui il doit se méfier avant qu’il ne soit trop tard. Faisant appel à ses « pouvoirs » magiques à grand renfort d’illusions, d’ingénuité - voire d’un soupçon de sorcellerie - Oscar se transforme peu à peu en un grand et puissant sorcier, mais aussi en un homme meilleur…